Voici quelques 5 anecdotes connues ou pas sur l’auteur légendaire Jack Kerouac (oui je suis fan).
1. Jack Kerouac a écrit son roman « sur la route » sur un rouleau de papier continu de plusieurs mètres de long. Kerouac l’appelait » le rouleau » – un flot de papier calque que Kerouac avait créé en collant des feuilles individuelles ensemble. Bien qu’il ait écrit le manuscrit original en seulement trois semaines en 1951, Kerouac a ensuite passé du temps à réviser des parties du texte avant qu’il ne soit finalement publié six ans plus tard.
Les amis de Kerouac, William Burroughs et Allen Ginsberg, apparaissent tous deux dans le roman, comme les personnages Old Bull Lee et Carlo Marx. Le livre est devenu un texte clé pour la Beat Generation : la bible Beatnik.
2. Le nom complet de Kerouac à sa naissance était Jean-Louis Lebris de Kérouac – du moins, selon Kerouac lui-même. Né en 1922, année clé de la littérature moderniste, l’auteur lui-même a revendiqué la descendance de la noblesse française, en particulier du baron François Louis Alexandre Lebris de Kerouac. Il a par ailleurs cherché son village d’origine en France (voir Satori à Paris) sans savoir qu’une petite ville de Bretagne s’appelait Kerouac (il n’y avait pas Google Map ou mappy à l’époque)… il fut très déçu de son voyage.
3. Selon Jack Kerouac, le « beat » dans « Beat Generation » est en fait dérivé du mot français « béatitude » couplé au terme Beat en anglais qui signifie « rythme ».
4. En 1991, Johnny Depp a payé 15 000 $ pour l’imperméable de Jack Kerouac. Dans les années 1990, diverses pièces commémoratives de Kerouac ont été vendues, et l’ensemble de la collection de Kerouac – y compris le parchemin original sur lequel il a tapé « On the Road » est estimée à une valeur de 10 à 20 millions de dollars. Sur la route continue de se vendre toujours tant ce livre a marqué une époque charnière aux USA et appel au voyage.
5. Jack Kerouac n’adhérait pas au mouvement Peace and love qui s’accapara quelques temps ces écrits, il semblait avoir un certains mépris pour les beatniks leur reprochant leur inactivité créatrice et leur nette préférence à la débauche qu’à la recherche du « ça » et de l’art pour l’art.
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